Le secret médical n’existe pas à l’égard du patient. Le droit de ce dernier à l’information qui le concerne est un principe fondamental qui s’inscrit dans la relation privilégiée établie entre lui-même et son médecin. A l’instar des praticiens, les équipes pluridisciplinaires jouent un rôle éducatif essentiel. Les infirmiers(es), les psychologues, les assistants(es) sociales… ont chacun à leur niveau un devoir d’information. Il s’agit d’un élément essentiel de la relation qui se noue, faisant partie intégrante de la prise en charge globale. De plus, les soignants n’ont pas l’exclusivité de l’enseignement thérapeutique : les médias, les associations de familles, … sont un relais utile. Ainsi, le médecin se trouve au centre d’un réseau où le patient peut obtenir un complément d’information. Plutôt qu’une vision uniciste, il est indispensable d’organiser cette relation plurielle. La relation médicale doit à présent être interactive. Il faut inciter les malades et les médecins à la discussion, voire à la négociation. L’évolution actuelle de la pratique tend à donner un rôle actif au «citoyen-patient», et à prévenir les difficultés susceptibles de survenir entre celui-ci et son praticien. Ces principes sont encore plus importants lorsque l’on s’intéresse au domaine des essais cliniques. Si la législation est dans ce cadre bien définie et évolutive en fonction des données récentes de la science, c’est que la recherche biomédicale a avant tout pour objectif d’être au service du malade.